La musique a le pouvoir de nous émouvoir comme rien d’autre. Elle peut transformer une mauvaise journée en une excellente, et nous faire ressentir des choses que nous n’aurions jamais cru possibles. Les chansons ont toujours eu la capacité d’influencer nos sentiments, mais il semble que la musique moderne n’ait pas le même pouvoir ou la même importance sociale que les chansons du passé.
La musique atteint son apogée
Avec chaque nouveau développement, la musique devient plus essentielle à notre mode de vie. De moins en moins de personnes manifestent en brandissant des pancartes, mais les paroles des chansons produisent toujours des changements. Certains musiciens continuent de croire au pouvoir de leurs paroles pour créer un changement positif. Pour plus d’informations, consultez http://cortanze.com/.
La musique de Oliver Mtukudzi a permis de sensibiliser le public au VIH/sida et de lancer une conversation dans son pays natal, le Zimbabwe. Angélique Kidjo, ambassadrice de l’UNICEF au Bénin, abordé par ses écrits des questions de société telles que la pauvreté, les sans–abri, le sida et l’injustice En Europe, à la fin des années 1960 et au début des années 1970, la musique a joué un rôle important dans le mouvement des droits civiques et le mouvement anti-guerre.
Les chansons de Bob Dylan, Joan Baez, John Lennon, Crosby, Stills &Nash et bien d’autres ont incité une génération à se battre pour ce en quoi elle croyait. La musique a également été utilisée comme outil de propagande politique.

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Une chanson avec un message important
La musique peut être un outil puissant de progrès social. De nombreuses organisations et personnes en Afrique utilisent la musique pour apporter des changements. Le groupe mozambicain Le Sigauque Project a élu domicile à Maputo. Leurs chansons sensibilisent aux problèmes sociaux et encouragent les changements positifs dans la ville. La musique qui les influence provient du mbalax sénégalais, de l’afrobeat nigérian et du marrabenta mozambicain.
L’incorporation par le groupe de musique originale enregistrée dans diverses régions d’Afrique, ainsi que ses propres interprétations de ces enregistrements, donne un son nettement panafricain.Les deux talents de chanteurs du groupe, avec une section de cuivres en renfort, ainsi que des rythmes de basse et de batterie profonds, complexes mais faciles à suivre, permettent au public de s’amuser tout en tirant des informations du message transmis par la chanson.

La musique une force de changement social
Le projet Sigauque interprète souvent de la musique provenant de CMFD (Community Media for Development), qui stocke des airs et des programmes radio pour générer un changement social. Afin de lutter contre la xénophobie, des musiciens du Mozambique, d’Afrique du Sud et du Zimbabwe ont collaboré à un projet intitulé « Musiciens contre la xénophobie ». Le résultat est quatre chansons qui prennent position contre le sectarisme.
En Afrique du Sud, les immigrés constituent une minorité importante de la population et sont parfois victimes de préjugés et d’abus en raison de leur origine ethnique. Machotte, un musicien mozambicain, affirme qu’avec cette chanson, ils pourront peut-être amener les gens à réfléchir à ce problème et les sensibiliser. La CMFD ne crée pas seulement des chansons à thème pour les émissions de radio. L’épisode le plus récent, Hungry City, oppose un documentaire et une dramatisation radiophonique de la crise de l’insécurité alimentaire dans les villes d’Afrique australe.