Qui est le père fondateur de la musique ?

L’histoire de Guy d’Arezzo, l’inventeur du célèbre do-ré-mi et des portées aux lignes courbées pour attraper les notes, est celle d’un enfant touché par le pouvoir de la musique pour la gloire de Dieu et le bien-être des hommes. Miracle de l’éducation

« DO », « ré », « mi », « la perdrix« . Elle tourne, dis-je, fa, sol. Fa, mi, ré, au début. Ré, mi, do, au bord de l’eau. Les plus jeunes enfants des pays d’Europe tardive commencent à désapprouver les pièces de la gamme dès leur plus jeune âge. Dans leurs jeux et leurs cercles, ils n’ont aucune idée que ces notes existent depuis mille ans. De plus, ils ont un père italien nommé Guido (Guy) d’Arezzo. Dans la solitude d’une abbaye, il les crée en pensant à d’autres enfants.

Guy d’Arezzo : son histoire

Le début de l’histoire de Guy d’Arezzo se situe à l’approche de la Toscane et de Rome en l’an Mil. Est-il vrai qu’il est né vers 995 à Talla, un village du Casentino dans la haute vallée de l’Arno ? Les habitants, qui n’en doutent pas, ont transformé sa vaste maison natale en un petit musée honorant le « père de la musique« .

Il existe un récit plus « honorable » et probablement légendaire de sa naissance. Une jeune femme Arezzo de la famille aristocratique Ottaviani se présenterait devant les portes monastiques par une nuit froide et sombre de l’année 998, plaidant pour la libération de son enfant naturel, Guy, qui avait été élevé dans le secret. Attendri, l’abbé aurait accédé à sa demande.

Une chose est sûre : Guy passera la majeure partie de sa vie à Pomposa, où il arrivera jeune. Pomposa, « la Magnifique », mérite d’être appelée ainsi. L’élégante silhouette de son campanile, les murs ocres du monastère et les fresques byzantines de la basilique ont traversé intactes les époques entre mer et marais.

L’époque de Guy trouve Pomposa au centre d’une île en forme de triangle composée de l’Adriatique et des deux bras du Pô. Une oasis de calme et de paix, un lieu de quiétude propice à l’étude et à la prière, c’est ce que les bénédictins appellent le paradis. Pomposa était dans son âge d’or au début du XXe siècle. Elle est indépendante, riche et puissante. Elle est libérée de la tutelle de Pavie et de Ravenne.

Elle a de nombreuses églises et de vastes étendues de terres. Son abbé administre la justice civile. Pomposa émet un rayonnement spirituel dans cette région d’Italie qui attire très longtemps les souverains, d’Otton III à Frédéric Barberousse, ainsi que les artistes depuis bien plus longtemps, de Dante à Giotto. Sa prestigieuse bibliothèque charme les lettrés. Guy a l’opportunité de se développer et d’apprendre dans ce cadre de haute culture.

L’origine de la musique

Bien qu’il s’agisse d’un trait universel de la culture humaine, on sait peu de choses sur les origines et les objectifs de la musique. Il est possible que les débuts de la musique et du langage soient liés. Cette idée, connue sous le nom de « musilanguage », soutient que les ancêtres humains utilisaient le chant et la parole comme principaux moyens de communication.

Charles Darwin et Herbert Spencer ont été les premiers à suggérer une fondation évolutive pour la musique. Darwin a également affirmé que la musique fonctionne de la même manière que le chant des oiseaux en termes de facilitation de la communication émotionnelle et de mécanismes de séduction. Par conséquent, la musique pourrait devenir un signal génétique de qualité pour des partenaires potentiels. Même si cette hypothèse est largement acceptée chez les oiseaux, il est encore difficile de trouver des preuves concrètes pour la soutenir chez l’homme en 2015.

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Compétence musicale au niveau culturel

Plusieurs arguments font référence à une origine culturelle et/ou à des fonctions culturelles essentiellement socioculturelles. De nombreux animaux chantent instinctivement, bien que peu créatifs, et semblent moins réceptifs à la musique produite par l’homme. Les primates et les oiseaux ont un « langage » rythmique et un système de chant, mais les deux systèmes manquent de créativité.

Le chant et le langage semblent nécessiter différents types de capacités cérébrales chez l’homme. L’alphabet morse est un type de code « musical » avec une signification cachée pour ceux qui choisissent de l’ignorer. Il est évident qu’il s’agit d’un artefact culturel car personne ne naît connaissant le morse car ni sa création ni son interprétation ne sont ancrées dans nos gènes. Avec l’âge, la voix, le langage et la capacité à comprendre une chanson s’améliorent significativement, ce qui suggère un lien avec l’apprentissage.

Enfin, seules quelques personnes sélectionnées peuvent jouer de la musique « à haut niveau », et même dans ce cas, cela demande souvent beaucoup de pratique. Cela suggère que la musique a une origine culturelle, sur laquelle les compositeurs et ethnomusicologues contemporains ont longtemps insisté. Cependant, il existe quelques exceptions et les recherches sur le fonctionnement du cerveau remettent en question ce point de vue.