Pourquoi certains n’aiment pas la musique ?

Certaines personnes n’apprécient tout simplement pas la musique. Cela n’a rien à y jeter. Ceux qui ignorent complètement le génie de Chopin, les mélodies des Beatles, etc. Ce n’est pas dû à une faute de leur part.

Selon un neurologue, cet engourdissement à la musique est dû à une condition connue sous le nom d’anhédonie musicale, qui affecte 3 à 5 % de la population mondiale et peut s’expliquer par une rupture de communication entre les centres de récompense et d’audition du cerveau. Depuis 2013, le chercheur de l’Université McGill Robert Zatorre s’intéresse au lien entre la musique et le cerveau. Lors de ses premières recherches, il a constaté que les personnes très sensibles à la musique ressentaient des frissons et voyaient leur rythme cardiaque s’accélérer. Ils n’ont enregistré aucune sorte de réponse physiologique de la part des insensibles.

Pourquoi on n’aime pas certaines chansons ?

Une vingtaine de personnes d’âges variés ont été interrogées par des scientifiques pour connaître leurs motivations à ne pas aimer la musique. Qu’ils puissent être divisés en trois groupes, c’est quelque chose qu’ils ont remarqué. La première catégorie comprend les aspects d’une œuvre musicale qui sont intrinsèques à l’œuvre elle-même, tels que les paroles et la structure. La seconde fait référence aux effets émotionnels et physiques que la musique peut avoir sur ceux qui n’y sont pas très sensibles, et la troisième à des considérations sociales.

Cette apathie envers la musique ne se limite pas à un style musical ou à un interprète, contrairement à la croyance populaire. Dans certains cas, c’est encore plus visqueux que ça. Les sujets de l’étude ont déclaré se sentir physiquement malades après avoir écouté de la musique qu’ils n’aimaient pas.

Certaines personnes ont des maux de tête, des nausées ou la sensation que leur rythme cardiaque s’accélère. L’inconfort ressenti par certaines personnes peut avoir un effet sur leur santé mentale. Lorsqu’ils écoutent de la musique qui ne leur plaît pas, ils deviennent hostiles, agités et même violents. Une disposition négative qui pourrait persister dans le temps.

Est-ce un trouble neurologique de ne pas aimer la musique ?

Des chercheurs ont ​​découvert que les aversions musicales jouent un rôle crucial dans la formation de l’identité d’un individu. La musique que nous n’aimons pas en dit autant sur nous que la musique que nous aimons. Ces goûts musicaux sont des indicateurs sociaux ; ce n’est pas grave de ne pas aimer la musique commerciale ou populaire. Les critiquer publiquement est un excellent moyen de montrer ses connaissances musicales et, plus important encore, son goût.

Le lien à long terme de certaines personnes avec la musique peut être influencé par les stéréotypes qui se sont développés autour de certains musiciens et de leurs fans. Les chercheurs ont découvert que ceux qui prétendaient ne pas aimer le heavy metal étaient plus susceptibles d’avoir des stéréotypes sur l’apparence physique des fans de métal en raison de la popularité de groupes comme Black Sabbath, Metallica et AC/DC. Les répondants « ont également attribué des anomalies ou des difficultés psychologiques aux fans », écrivent les auteurs dans une nouvelle étude publiée dans la revue PLOS. Ils établissent également un lien entre le comportement des fans et la toxicomanie et les activités criminelles.

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Pensez-vous qu’il pourrait y avoir un blocage ?

Le chercheur et son équipe ont mené une nouvelle étude auprès de 45 sujets à Barcelone. Ils ont été divisés en trois catégories : les mélomanes, les insensibles et les types kiffe-mais-pas-plus-que-ça. Au début, ils utilisaient un jeu monétaire pour s’assurer que toutes les « zones de récompenses » de leurs sujets étaient en bon état de fonctionnement. Il semble logique que l’expérience du succès inflige une poussée gratifiante de dopamine dans les circuits de récompense du cerveau.

Tout est parfait. Ensuite, ils ont demandé aux participants d’écouter une liste de lecture comprenant de nombreuses chansons pendant qu’un IRM enregistrait les résultats. Les personnes insensibles ont montré moins d’activité dans le centre de récompense du cerveau, alors que les mélomanes y ont montré plus d’activités.

Dans quel but, exactement, cette recherche est-elle menée ? afin d’acquérir une compréhension plus profonde des bases neurales de l’émotion. Parce que dans la vraie vie, les choses ne se passent pas tout à fait comme dans Vice/Versa.

Les scientifiques essaient de comprendre comment accéder au système de récompense de notre caboche. L’instructeur précise en disant : « Il existe plusieurs points d’entrée dans la fonctionnalité opérationnelle du système de récompense. Si ce chemin est bloqué, y a-t-il une chance de le déverrouiller ?

Peut-être pouvons-nous trouver un moyen de déverrouiller l’accès au système de récompense, en particulier via la musique. , pour ceux qui ont une aversion généralisée pour le plaisir, comme ceux qui souffrent de dépression ou de la maladie de Parkinson.